Au courant de l’année 2014 l’actualité africaine et sous-régionale (CEMAC) a été en grande partie dominer par la crise Centrafrique qui a fait des centaines de morts et eut des répercussions majeures jusqu’à dans nos contrées.  Le Tchad a été accusé à tort ou à raison d’être parti pris dans ce conflit, s’en suivi une vague d’exaction et autre disgrâce ciblant la communauté tchadienne et surtout musulmane. Conséquences, des centaines de milliers de réfugiés et retournés qui ont afflué vers le Tchad. L’Etat tchadien a dû se préparer à accueillir et gérer ce flux migratoire forcé, l’implication du Tchad a été plus que de l’ordre humanitaire, soldats ont été envoyés pour secourir les populations tchadiennes et autres, mais aussi pour participer avec les autres forces africaines et française au maintien de l’ordre. Pour vous donner une idée de l’ampleur de cette crise, nous vous proposons la lecture de ces chiffres révélateurs fournis par  le service de nouvelles humanitaires IRIN .

2,7 millions : Nombre de personnes ayant un besoin immédiat d’aide humanitaire (sur une population totale de 4,6 millions).

1,5 million : Nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire (32 pour cent de la population), selon le Programme alimentaire mondial.

27 : Nombre de soldats des forces internationales tués depuis le 5 décembre 2013 (22 soldats de l’ancienne MISCA, 3 soldats français de l’opération Sangaris et 2 agents de maintien de la paix des Nations Unies).

18 : Nombre de travailleurs humanitaires tués depuis janvier 2014.

3 : Nombre de journalistes tués en 2014 (deux Centrafricains et une française).

Plus de 300 : Nombre de mosquées détruites en 2013 et 2014 (dont 26 dans la capitale), selon le porte-parole de la communauté islamique.

10 116 : Nombres de membres des forces internationales déployés (7 509 membres du personnel militaire des Nations Unies, 1 107 policiers et 1 500 soldats français).

14 tonnes : Quantité de munitions saisies et détruites en 2014, selon l’opération Sangaris.

1 500 : Nombre d’armes saisies et détruites en 2014, selon l’opération Sangaris.

1 714 : Nombre d’anciens combattants de la Seleka cantonnés dans trois camps à Bangui.

Environ 12 000 : Nombre d’anciens membres de la Seleka armés composant actuellement les trois factions de l’ancienne coalition.

75 000 : Nombre estimé d’anti-balaka répartis dans tout le pays, selon leurs chefs de file. Selon d’autres sources, ils ne seraient que 20 000.

2 000 : Nombre d’anciens combattants de la Seleka transférés de leurs camps vers l’intérieur du pays par l’Organisation internationale pour les migrations en 2014.

105 : Nombre d’organisations non gouvernementales (ONG) nationales et internationales intervenant dans le pays depuis décembre 2013.

2,3 millions : Nombre d’enfants touchés par le conflit en 2014.

28 000 : Nombre d’enfants souffrant de malnutrition aiguë.

Plus de 430 : Nombre d’enfants tués ou mutilés dans le conflit.

Entre 6 000 et 10 000 : Nombre d’enfants inscrits à l’école de 2012 à 2014.

108 : Nombre de sites de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDIP) ouverts en décembre 2014 (34 à Bangui et 74 ailleurs dans le pays).

438 538 : Nombre de PDIP au 7 janvier 2015 (dont 51 058 à Bangui).

423 300 : Nombre de citoyens centrafricains toujours réfugiés dans les pays voisins (principalement au Cameroun et au Tchad).

613 millions de dollars : Montant demandé dans le cadre du plan de réponse stratégique pour 2015 visant à répondre aux besoins de deux millions de personnes en RCA.