Le 28 mai, la Cour pénale internationale (CPI) a modifié les conditions de libération de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Ces allègements leur permettent de voyager hors de leurs pays de résidence actuels.

La Chambre d’appel de la CPI a réitéré le jeudi 28 mai, le maintien de la liberté sous conditions de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, prononcé en janvier 2019. Toutefois, les deux hommes ont vu les conditions de leur liberté assouplies par la Chambre d’appel. Désormais, ils disposeront de leurs documents de voyage et seront libres de voyager en dehors de leurs pays de résidence actuels, la Belgique pour Gbagbo et les Pays-Bas pour Blé Goudé.

Cette nouvelle décision de la cour intervient suite à un recours de la défense des deux hommes en février qui demande une mise en liberté sans conditions. Une demande rejetée par la Chambre d’appel ce jeudi 28. Celle-ci préfère alléger les conditions de liberté. 

Un retour en Côte d’Ivoire compromis

Avec cette décision de la CPI, Gbagbo et Blé Goudé décideront-ils de rentrer en Côte d’Ivoire ? Pour l’instant, les deux hommes ne peuvent voyager que dans un pays adhérent à la CPI dont la Côte d’Ivoire. Dans un témoignage rapporté par Jeune Afrique, Frank Anderson Kouassi, porte-parole du Front Populaire ivoirien (FPI), parti de Laurent Gbagbo,  a déclaré qu’ils attendent la date du retour au pays de Laurent Gbagbo.

Pour arriver à cette éventualité, les autorités ivoiriennes doivent donner leur accord préalable comme l’exigent les nouvelles conditions de cette mise en liberté. Aussi, en novembre 2019, Laurent Gbagbo a été condamné par contumace à 20 ans de prison par la justice ivoirienne dans l’affaire du braquage de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest, toujours pendant la période 2010-2011.