Sur initiative du pôle communication du comité d’organisation du COP22, une délégation de la presse africaine venue de 26 pays a visité le Maroc. Une cinquantaine de journalistes ont eu le privilège de visiter le Bureau central d’Investigation Judiciaire (BCIJ) du Maroc. Après une visite guidée dans les locaux, les journalistes se sont entretenus avec le directeur du BCIJ, Abdelhak El Khayam. L’échange a porté sur l’expérience marocaine en matière de lutte contre le terrorisme ». Le Maroc, qui a connu son premier attentat en 1994 se dit donc « prêt » sur le plan sécuritaire à accueillir la COP22, et « outillé » pour faire face à tout type de scénario imaginable.
D’ après le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Charki Draiss, qui a reçu la presse africaine dans la matinée du jour de la visite a BCIJ, « Le Maroc, qui représente l’Afrique, a conclu un accord avec les Nations Unies pour lui prêter toute l’assistance voulue pour assurer la sécurité optimale. Nous engageons un personnel important… Le reste relève de la compétence exclusive des autorités marocaines. Toutes les mesures, tous les scénarios, tous les défis que nous pouvons affronter à ce moment-là sont envisagés par les autorités et cellules marocaines. Il y a une coordination parfaite opérée sous la conduite du ministère de l’Intérieur entre tous les services (police nationale, gendarmerie royale, etc.) Couverture totale de la ville de Marrakech, assure Charki Draiss. Des polygones « sécurisés », décors « spécialisés », hôtels « bien identifiés », circuits « bien assurés », prise en charge des délégations dans tous les déplacements « déterminés et encadrés ».

Les différents sites seront « prêts le jour-j et le pays est suffisamment armé pour garantir un déroulement normal de la COP22 », déclare le ministre délégué a l’intérieur. Les services de sécurité marocains font face depuis pas mal de temps à des projets terroristes indique-t-il. On doit être tous les jours vigilants. Et dans ce sens, nous coopérons avec d’autres pays frères », a ajouté Charki Draiss. Le Maroc s’engage ainsi à mettre son expérience à la disposition de tous, notamment ceux en guerre contre le terrorisme (à l’exemple du Cameroun, du Nigéria, du Tchad et du Niger face à Boko Haram). Une occasion, pour le royaume, de renforcer sa coopération avec les pays africains.