Réélu dès le premier tour de l’élection présidentielle du 20 mars dernier, avec 60,19% des suffrages, le président congolais, Dénis Sassou Nguesso, a été investi samedi pour un nouveau mandat de 5 ans par la cour constitutionnelle, réunie pour la circonstance au cours d’une audience solennelle et publique.

Dans son serment lu devant les membres de cette cour, le président congolais s’est en effet engagé entre autres, à respecter la constitution et la forme républicaine de l’état, à remplir ses fonctions et à garantir la paix et la justice à tous.

“La cour constitutionnelle prends acte de votre prestation de serment, elle vous déclare installer dans vos fonctions de président de la république”, a déclaré le président de la cour constitutionnelle, Auguste iloki, au président Sassou avant de le féliciter pour réélection à la tête de l’Etat.

Plusieurs chefs d’états et de gouvernements, des représentants des institutions sous-régionales, régionales et internationales ainsi que de nombreux autres invités de marque ont pris part à cette cérémonie d’investiture du président congolais.

Plusieurs défis attendent le président réélu congolais, parmi lesquels, le chômage des jeunes, la formation qualifiante des jeunes, la reforme des institutions, la poursuite du processus de modernisation et d’industrialisation du pays et l’amélioration de conditions de vie des populations.

Au plan économique, par exemple, il s’agit de poursuivre, au cours des cinq prochaines années, la construction des infrastructures de base modernes, approfondir la diversification de l’économie nationale et investir dans les activités productives non prises en charge par l’initiative privée.

Au plan social par contre, des mesures doivent êtres prises pour rendre effective la couverture sanitaire universelle ; contribuer à la création des emplois et de veiller au maintien et à l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages.

En ce qui concerne le chômage des jeunes, le prochain qui démarre ce jour va s’employer à préparer les jeunes à l’emploi par la formation qualifiante, en vue de favoriser l’accès de tous à la formation qualifiante, pour un avenir meilleur.

Âgé aujourd’hui de 73 ans, dont 32 passés au pouvoir, Sassou Nguesso a été réélu dans un contexte difficile marqué par la contestation des résultats par cinq des huit candidats d’opposition.
Xinhua