A l’occasion de la 33eme journée du Comité permanant, inter-Etat de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), il est organisé une conférence débat sur le thème : « l’importance des produits forestiers non ligneux dans le renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et des moyens d’existence des ménages au Sahel et en Afrique : cas du Tchad ». C’était le 12 septembre 2018 au Cefod.

C’est pour mettre en valeur les produits non ligneux qui ne sont rien d’autre que les produits spontanés  d’origine végétale et ou animal, autre que les bois que cette conférence a été organisée par le CILSS.

Ces produits non ligneux dont il est question sont entre autres le miel, le karité, la gomme arabique, la spiruline, les balanites égyptiaca et bien d’autres. La valorisation de ces produits permet aux communautés « de diversifier leurs sources de revenu, d’améliorer leurs nutritions, créer des emplois, accroitre les revenus des ménages, renforcer la résilience de ménages ruraux et de protéger leur moyens d’existence. Aussi ils permettent la disponibilité des aliments», déclare le conférencier Arrachid Ahmat Ibrahim, directeur général des Ressources Forestières Fauniques et des Pêches.

Outre leurs importances dans l’alimentation, ces produits contribuent également au développement économique du pays. A titre d’exemple, «la gomme arabique représente 7% du PIB et constitue le quatrième produit d’exportation après le pétrole, le bétail et le coton », affirme le conférencier.

Malgré l’énormité des produits non ligneux au Tchad, il est difficile pour le pays d’en profiter efficacement. Plusieurs défis restent à relever. Arrachid Ahmat Ibrahim propose : « d’assurer le reboisement par les techniques efficaces, promouvoir la valorisation des produits forestiers non ligneux à l’aide des stratégies appropriées et de lutter contre les feux de brousse par des stratégies adaptées (…) Aussi, il faut la volonté politique et la bonne gouvernance», pour booster de manière significative ce secteur.