ABUJA, 31 janvier (Xinhua) — Les dirigeants parlementaires des pays membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad (LCBC) ont sonné l’alarme vendredi sur le rétrécissement de ce lac et l’impact de ce rétrécissement sur les populations de plus de 30 millions de personnes qui vivent dans cette région en bordure du Sahara.

Les dirigeants parlementaires du Nigeria, du Cameroun, du Niger et du Tchad, se sont réunis à Abuja, capitale du Nigeria, sous la présidence du nigérian Aminu Waziri Tambunal, pour discuter des solutions possibles aux problèmes de ce lac dont la superficie a baissé de plus de 25 000 km² en 1964 à 1 500 km² actuellement.

Devant cette situation, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture a qualifié ce rétrécissement de catastrophe écologique, soulignant qu’elle provoque des problèmes énormes pour les 30 millions de personnes qui vivent dans la région.

Observant que les pays membres du LCBC ont entrepris une levée de fonds de 14,6 milliards de dollars pour restaurer le Lac Tchad, M. Tambuwal a déclaré que les députés des pays concernés devraient travailler en étroite collaboration pour sauver le bassin.

Ce fonds d’intervention de 14,6 milliards de dollars servira à transférer de l’eau du fleuve Bangui en République de Centrafrique vers le Lac Tchad, a-t-il ajouté.

« Nous nous efforcerons de répondre de manière adéquate aux problèmes, naturels et humains, que connait le lac », a-t-il déclaré.