Un port sec pourrait bientôt être érigé à Atok dans l’Est du Cameroun. Le projet est soutenu par le Centre international routier d’Atok et la mairie de la localité. Sa mise en service permettra la décongestion des ports de Douala et de Kribi, pour mieux desservir les pays voisins comme le Tchad.

Le projet de construction d’un port sec dans la bourgade d’Atok dans l’Est du Cameroun prend peu à peu forme. Le 16 juillet à Yaoundé, l’équipe du projet de construction du Centre International Routier d’Atok (CIRAT) et le maire de la commune de cette localité, Jean Yves Back, ont signé un mémorandum d’entente y afférent. Ce document marque ainsi l’aboutissement de deux ans de négociations.

« Le choix d’Atok est lié au fait que nous voulons bénéficier de son positionnement géographique avec le Tchad, désengorger les ports, créer des emplois pour la jeunesse de la région de l’Est. Bref, pour résoudre un problème de développement d’une région fortement enclavée », a fait savoir le président du comité de coordination du CIRAT, Tueguem Clarence.

A travers ce projet de port sec, le CIRAT vise surtout la décongestion des ports autonomes de Douala et de Kribi et leur rapprochement avec leurs partenaires de la sous-région Cémac (République centrafricaine et le Tchad) et des régions du Grand Nord du Cameroun : Adamaoua, Nord et Extrême Nord.

Initié autour d’un partenariat public-privé, le CIRAT ambitionne de faire d’Atok la première ville intégrée du Cameroun. A côté du port sec, il est également prévu, entre autres, la construction d’une plateforme logistique (entrepôts, chaîne de froid, etc.) ; un dépôt d’hydrocarbures ; une technopole ; une zone industrielle pour le développement des activités de transformation des produits agricoles.

Source : AgenceEcofin