ABIDJAN, 17 octobre (Xinhua) — La Banque africaine de développement (BAD) a débloqué 231 millions de dollars afin d’aider 13 pays africains membres du Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) à renforcer leur résistance à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, selon un communiqué de la BAD reçu vendredi.

Le fonds est destiné à “mettre fin aux cycles fréquents de sécheresse et de famine qui frappent le Sahel”, précise le communiqué.

Il concerne un programme portant sur la nutrition et l’ utilisation de la téléphonie mobile pour faciliter l’accès aux marchés et la prédiction des crises et des catastrophes et entend accroître “de manière durable” la productivité agro-sylvo- pastorale et halieutique du Sahel.

Globalement, selon la BAD, le programme de renforcement de la résistance du Sahel à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle vise à “éliminer les causes structurelles des crises alimentaires et nutritionnelles aiguës et chroniques, en aidant les ménages vulnérables à augmenter leur productivité, leur production et leurs revenus, à accéder aux infrastructures et aux services sociaux de base et à bâtir un patrimoine qui renforce durablement leurs moyens de subsistance”.

Dans un premier temps, le projet sera mis en oeuvre dans sept pays – Burkina Faso, Tchad, Gambie, Mali, Mauritanie, Niger et Sénégal – et ciblera les ménages les plus vulnérables, notamment les petits exploitants, les éleveurs, les bergers et les pêcheurs traditionnels.

Environ 180.000 fermes et PME sont visées et les bénéficiaires directs et indirects du projet devrait atteindre “un total de 3. 030.000 de personnes dont 1.430.000 seront des cibles directes”, indique la BAD.

Les pays membres du CILSS sont le Bénin, le Burkina Faso, le Tchad, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Togo.