NAIROBI, 12 novembre (Xinhua) — Les autorités de lutte contre la corruption ont constitué le Réseau interagences de recouvrement des actifs en Afrique de l’Est (Asset Recovery Inter-Agency Network for East Africa ou ARIN-EA), un réseau international informel d’experts et de professionnels.

L’ARIN-EA recovery of proceeds of unlawful activities and to deprive criminals of their illicit profits a pour objectif d’échanger des informations sur les individus, les entreprises et les actifs au niveau international afin de faciliter la poursuite et le recouvrement des activités illicites et actifs concernés, privant les criminels du produit de leur délit, indique un communiqué publié mardi par la Commission pour l’éthique et la lutte contre la corruption (Ethics and Anti-Corruption Commission ou EACC) .

“L’adhésion à ce réseau est ouverte aux États et juridictions d’Afrique de l’Est et un statut d’observateur sera proposé aux pays, juridictions et tierces parties intéressées qui ne rempliraient pas les conditions d’une pleine adhésion”, a déclaré l’EACC.

Le comité exécutif, ou EXCOM, de l’Association des autorités de lutte contre la corruption en Afrique de l’Est (EAAACA), a réuni les responsables de lutte contre la corruption du Kenya, d’Ouganda, du Burundi, du Rwanda et de Tanzanie.

Il a également accueilli en tant que membres à part entière les représentants des autorités de lutte contre la corruption de Djibouti, d’Éthiopie et du Sud-Soudan, qui disposaient auparavant d’un statut d’observateurs.

Le kenyan Kossy Bor a été élu président du réseau pour un mandat de deux ans. Il est le premier à exercer cette présidence, qui sera tournante.