LOME, 23 juin (Xinhua) — Le Réseau ouest et centre africain de recherche en éducation (ROCARE) a réuni du 20 au 22 juin à Lomé, une cinquantaine de jeune chercheurs, de chercheurs seniors et d’administratifs du réseau en deux ateliers régionaux pour l’amélioration des politiques et des pratiques éducatives et le développement de l’expertise de la recherche en Afrique de l’Ouest et du centre.

Le premier atelier en méthodologie de la recherche, qui a mobilisé vingt-cinq équipes candidates de jeunes chercheurs de dix-sept pays d’Afrique de l’ouest et du centre dans le cadre de la 8e édition du programme des subventions pour la recherche en éducation, entend donner aux jeunes chercheurs responsables de ces équipes lauréates, les armes méthodologiques en recherche qualitative afin de leur permettre un travail de terrain exempt de lacunes et produire des rapports de recherche de qualité.

Le second atelier a été organisé à l’endroit des enseignants-chercheurs et d’administratifs du réseau, issus des huit pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) dont l’objectif est de former un vivier de formateurs séniors susceptibles d’accompagner les jeunes chercheurs dans leurs recherches.

Pour le coordinateur national du ROCARE-Togo, Dr Dzek Amévigbé, la formation des jeunes doctorants en matière de recherche a eu un impact bénéfique pour le Togo. “De 2006 à 2013, la coordination nationale du ROCARE-Togo a obtenu comme résultats, cinq équipes sélectionnées en 2006 et deux équipes sélectionnées chaque année soit dix-sept projets de jeunes doctorants chercheurs sélectionnés et réalisés, environ 70 récipiendaires formés à la recherche”, a ajouté M. Amévigbé.

La directrice de cabinet du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Anaté Kouméalo, a indiqué les facteurs qui influent sur la façon dont l’enseignement supérieur peut jouer sur la croissance économique et les services à la communauté varient considérablement d’un pays à l’autre, mais l’évidence de l’impact de l’enseignement supérieur sur la croissance économique et la réduction de la pauvreté est aujourd’hui indéniable.

“L’enseignement supérieur doit donc jouer un rôle moteur dans nos pays, si nous voulons prospérer dans une économie mondiale où le savoir est devenu un facteur stratégique”, a affirmé Mme Anaté.