Le 11 juillet, par visioconférence, Bégoto Miarom, président du Conseil consultatif de l’Union africaine sur la corruption, a lancé la commémoration de la 4e édition de la journée africaine de lutte contre la corruption. Il appelle au renforcement des systèmes judiciaires en Afrique pour lutter efficacement contre la corruption.

« Combattre la corruption par des systèmes judiciaires efficaces et efficients », tel est le thème de cette édition de la Journée africaine de lutte contre la corruption. En raison de la pandémie de covid-19, le Conseil consultatif de l’Union africaine sur la corruption a opté pour une célébration virtuelle.

Selon le président du Conseil, Bégoto Miarom, cette célébration a pour but de « susciter la réflexion sur la manière dont le système judiciaire peut s’appuyer sur la Convention pour renforcer tant son efficacité́ que son efficience dans l’éradication de la corruption».

Aujourd’hui, la corruption étale ses tentacules partout», déplore-t-il en précisant que « les détournements de fonds ou de ressources destinés aux opérations de maintien de la paix ou à la lutte contre la pandémie de coronavirus ont des effets négatifs sur la croissance économique, le développement, l’emploi et la résolution des conflits.

Bégoto Mianrom

Pour contrecarrer ce fléau qui gangrène le developpement du continent, Bégoto Miarom souligne que « la vigilance du pouvoir judiciaire est de plus en plus requise pour s’assurer du respect par les acteurs étatiques et non étatiques de leur obligation de rendre compte de tous les fonds ou ressources dont ils ont la charge, qu’ils aient été engagés ou non ».

Tout en se félicitant de la ratification de la Convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption par 44 Etats membres de l’Union africaine, le président du conseil appelle les autres Etats à « procéder à la ratification de celle-ci et à déposer les instruments y afférents auprès des organes respectifs de l’Union africaine ».