L’Association des Producteurs de Pétrole Africains (APPA) créée il y a 30 ans est reformée. Elle s’appelle désormais Organisation des producteurs africains (APO) et n’aura plus comme instance suprême le conseil des ministres, mais plutôt la conférence des chefs d’État, dont la présidence sera assurée, à partir du mois d’avril prochain par le chef de l’État tchadien Idriss Déby Itno. Une rencontre sera organisée du 31 mars au 1er avril pour entériner ces reformes et permettre au chef de l’État Idriss Déby Itno d’être le premier président en exercice de l’APO.

L’Association des Producteurs de Pétrole Africains (APPA) qui devient APA a été créée en 1987 à Lagos, au Nigeria, pour servir de plateforme de coopération, de collaboration, de partage des connaissances et de compétences entre les pays africains producteurs de pétrole, l’association regroupe presque toutes les régions africaines les plus nanties en ressources naturelles, 18 États au total. Parmi eux on peut citer l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Algérie, l’Angola, le Bénin, le Cameroun, le Congo, la RD Congo, ou encore le Tchad. Ils détiennent la quasi-totalité des réserves et de la production de pétrole et de gaz de l’Afrique. Un attribut qui positionne ces pays pour impulser le développement industriel et technologique de l’Afrique.

Le chef de l’État, Idriss Déby Itno remplace le ministre ivoirien du Pétrole et de l’Énergie Adama Toungara qui assurait la présidence de l’APPA après son élection lors de la 33e session ordinaire le 15 mars 2016 à Abuja au Nigéria.