JOHANNESBURG, 30 juillet (Xinhua) — Les décès liés au sida continuent de baisser, alors que l’accès aux antirétroviraux augmente dans l’est et le sud de l’Afrique, selon un rapport de l’ ONU publié à Johannesburg mardi.

Plusieurs pays, dont le Botswana, l’Ethiopie, le Kenya, la Namibie, le Rwanda, la Zambie et le Zimbabwe, ont observé une baisse d’au moins 50 % du nombre de décès liés au sida depuis 2005, a souligné le rapporté rédigé par l’Equipe de soutien régional du Programme conjoint des Nations Unies sur le VIH/Sida.

Une multiplication par dix de l’accès aux antirétroviraux a contribué à des baisses significatives de la mortalité liée au sida et à une augmentation moyenne de la durée de vie dans la région, selon le rapport. Le nombre de personnes vivant avec le VIH et ayant accès aux antirétroviraux est passé de 625000 en 2005 à 6,3 millions en 2012,avec une couverture atteignant des niveaux particulièrement hauts dans plusieurs pays dont le Botswana, la Namibie, le Rwanda, le Swaziland et la Zambie.

Le rapport intitulé « Atteindre zéro : l’épidémie du VIH en Afrique orientale et australe », souligne que le nombre de nouvelles infections du VIH chez les enfants a baissé de moitié de 2001 à 2011, et que les nouvelles infections chez les adultes âgés de 15 à 49 ans ont baissé d’environ un tiers.

Le rapport montre aussi que le nombre de nouvelles infections chez les adultes est également en baisse – de 1,7 millions en 2001 à 1,2 millions en 2011 -, le taux de nouvelles infections baissant de plus de 50 % dans sept pays, nommément le Botswana, l’Ethiopie, le Malawi, la Namibie, le Rwanda, la Zambie et le Zimbabwe. Par ailleurs, la prévalence du VIH chez les jeunes femmes et les jeunes hommes (âgés de 15 à 24 ans) a baissé de 40 % en 2011 par rapport à la décennie passée.

Enfin, le rapport indique que les recommandations révisées publiées le mois dernier par l’Organisation mondiale de la Santé préconisent que les individus vivant avec le VIH commencent les antirétroviraux bien plus tôt et immédiatement dans certains cas. Cela permettra aux pays de capitaliser sur les progrès réalisés à ce jour et atteindre plus d’individus avec des médicaments pouvant sauver la vie, a ajouté le rapport.