ARUSHA (Tanzanie), 2 septembre (Xinhua) — Les dirigeants africains ont été mis au défi lundi d’accepter et de soutenir l’Organisation africaine des comités des comptes publics (AFROPAC), une nouvelle institution destinée à promouvoir la responsabilité politique et la transparence sur le continent.

Le Premier ministre tanzanien Mizengo Pinda a lancé ce défi à Arusha lors de la création de cette institution africaine à l’occasion de la 10ème Conférence de l’Organisation des comités des comptes publics de la Communauté d’Afrique australe pour le développement (SADCOPAC).

Le chef de gouvernement a affirmé que la Tanzanie était prête à accorder un plein soutien à cet organisme africain nouvellement créé.

L’AFROPAC réunit tous les comités de supervision parlementaire d’Afrique ainsi que les Institutions suprêmes d’audit afin de collaborer dans leur mission de défendre activement l’argent des contribuables par la transparence et la responsabilité.

“Il est vrai qu’il est impératif pour les Parlements africains de poursuivre des objectifs communs et de créer une structure unifiée au sein de laquelle les comités des comptes publics de tout le continent pourront mettre en commun leurs connaissances et leurs expériences et définir les meilleures pratiques pour renforcer la transparence”, a déclaré M. Pinda.

Il a appelé tous les chefs d’État du continent à accepter l’AFROPAC et à la soutenir dans le cadre des efforts actuels pour favoriser la transparence en Afrique.

“Nous sommes honorés que ce nouvel organisme continental ait été créé en Tanzanie, et spécifiquement à Arusha, notre capitale diplomatique. Notre pays prône toujours la transparence et soutiendra toujours les comités parlementaires des comptes publics “, a déclaré la présidente de l’Assemblée nationale tanzanienne, Anna Makinda.

Le président du SADCOPAC, Sipho Makama, a déclaré que la création de l’AFROPAC ne marquerait pas la fin des autres associations de comités des comptes publics tels que le SADCOPAC, l’AFROSAI ou l’Association des comités des comptes publics d’ Afrique de l’Est et l’Association des comités des comptes publics d’Afrique de l’Ouest, qui continueront de coexister avec cette nouvelle organisation continentale, au même titre que l’Union africaine (UA) coexiste avec la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) , la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) et les autres organisations régionales.