A la conférence de presse bouclant, les activités de la 8ème édition de la journée de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale, le commissaire en charge des infrastructures et du développement durable à la CEMAC, M. Hassan Adoum Bakhit, informe que le projet Air CEMAC, initié par les chefs d’Etat a été annulé.

D’après M. Hassan Adoum Bakhit, les chefs d’Etat de la communauté ont conclu, lors d’un sommet, qu’Air CEMAC n’allait pas être viable, compte tenu de la concurrence d’autres compagnies internationales dans la zone mais aussi par rapport aux difficultés financières et conjoncturelles, entre autres, que connaissent les pays membres. «La sous région Afrique centrale connaît des difficultés financières ainsi que bien d’autres problèmes. C’est ainsi que les chefs d’Etat ont décidé d’annuler le projet», justifie le commissaire en charge des Infrastructures et du Développement Durable à la CEMAC.

Hassan Adoum Bakhit, renseigne, par ailleurs, que d’autres pays, comme le Cameroun, le Congo Brazzaville, la RCA ont déjà mis en circulation le passeport biométrique de la CEMAC, mais le Tchad s’y prépare encore. « Les autorités tchadiennes veulent que le passeport national en cours de validité arrive à expiration avant de lancer le passeport biométrique. Toutes les dispositions sont déjà prises», rassure-t-il. M. Hassan Adoum Bakhit souligne que, le Tchad fait déjà partie des pays (Cameroun, RCA et Congo Brazzaville) où la libre circulation des personnes et des biens en zone CEMAC est une réalité.

«La journée CEMAC, instituée en 2008, a permis de conscientiser et de sensibiliser les peuples de la communauté. Nous tendons vers une intégration complète. Les échanges commerciaux entre le Tchad et les autres pays se font sans problèmes. Il n’y a pas de droits des douanes. Les étudiants du Tchad s’inscrivent librement dans les universités des pays de la communauté et paient les frais de scolarité au même titre que les nationaux. Le bilan est positif, même s’il reste encore à faire», rapporte le commissaire Hassan Adoum Bakhit.

Source Le Progrès