Le congés africain contre la peine de mort s’ouvre ce 9 avril 2018 dans la salle du ministère des affaires étrangères ivoirien et regroupe près de 300 participants venus d’au moins 30 pays d’Afrique.

L’objectif général de cette rencontre est de faire avancer l’abolition de la peine de mort en Afrique. Les pays cibles sont issus de l’Afrique subsaharienne, et plus spécifiquement les 17 pays en moratoire. Cela y va de même pour certains pays rétentionnistes où, des progrès sont envisageables, ou qui possèdent une société civile abolitionniste particulièrement active: Gambie, Niger, Ouganda, Tanzanie, Tchad, Zimbabwe… Les Cibles secondaires sont les 5 pays en moratoire d’Afrique du nord

Plusieurs activités sont prévues durant les assises notamment la plénière, au moins une table-ronde et 4 ateliers ainsi que le networking. Le congrès africain contre la peine de mort est organisé par ECPM (Ensemble contre la peine de mort) en partenariat avec CNDH de Côte d’Ivoire, FIACAT et Coalition mondiale contre la peine de mort.

Le Congrès d’Afrique sera le 3e congrès régional avec comme objectifs spécifiques de: favoriser l’engagement des leaders politiques des pays cibles; encourager l’abolition de la peine de mort dans certains pays en moratoire; appuyer la mise en place de trois instruments internationaux clés: le Protocole Africain, la Résolution des Nations unies (NU) en faveur du moratoire (déc. 2018), le second protocole facultatif au pacte international sur les droits civils et politiques; favoriser le dialogue, l’action collective et l’émergence d’initiatives de la part des acteurs de la société civile, parlementaires et INDH de la région ; dégager les grandes problématiques de la région (État de droit, état de la Justice et des prisons, traditions et religions, pauvreté, lutte contre le terrorisme) et développer des argumentaires en faveur de l’abolition. Ce congrès vise également à préparer la Journée mondiale 2018 (10 octobre) consacrée aux conditions de détention des condamnés à mort.