La 51ème réunion du Comité consultatif permanent des Nations-Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC) souhaite des “solutions collectives” aux défis sécuritaires dans cette partie de l’Afrique. Ce qu’a déclaré, mardi à Bujumbura, Isidore Ntirampeba, secrétaire permanent au ministère burundais des Affaires étrangères et de la Coopération au développement.

M. Ntirampeba procédait à l’ouverture des travaux de la 51ème réunion des experts de l’UNSAC prévus dans la capitale économique burundaise du 25 au 27 mai 2021.

Cette 51ème réunion des experts de l’UNSAC, qui précède celle des ministres de cette organisation prévue le 28 mai prochain, va surtout concentrer ses travaux sur “les défis sécuritaires liés à la problématique du terrorisme” entretenu par des groupes armés en Afrique Centrale.

Les participants vont focaliser leur attention notamment sur les actes terroristes imputés au groupe “Boko Haram” au Cameroun, au Tchad et en République Centrafricaine (RCA), ainsi que sur la problématique des “nombreux groupes armés” qui déstabilisent les provinces de l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) avec des effets pervers sur des pays limitrophes comme le Burundi et le Rwanda.

A ce jour, l’UNSAC, créé en 1992, compte 11 Etats membres : Angola, Burundi, Cameroun, RCA, Congo, RDC, Gabon, Guinée Equatoriale, Rwanda, Sao Tomé & Principe et Tchad.