Des experts en travaux publics des onze (11) États membres de l’Association africaine des laboratoires du bâtiment et des travaux publics (ALBTP) débattent au cours de leurs cinquièmes journées africaines de la géotechnique qui se tiennent Brazzaville.

Ouvertes le 16 mai dernier, ces journées se tiennent sur le thème « La géotechnique et le défi des grands travaux de génie civil en Afrique ». Elles enregistrent la participation des experts venus du Congo démocratique, du Congo, de Côte d’Ivoire, du Burundi, du Cameroun, du Burkina Faso, d’Allemagne, de France, du Tchad, du Sénégal et du Gabon. Ces cinquièmes journées qui ont pour but de favoriser, au niveau continental, des échanges d’expériences en vue d’apporter des solutions idoines en rapport avec les politiques africaines de l’heure en matière de construction d’ouvrages de génie civil, se situent dans le prolongement de celles tenues en 2012 à Kribi au Cameroun . Elles vont ausculter l’avenir des géotechniciens africains au regard des défis de développement et de modernisation dans lesquels s’est engagé le continent africain. « Les assises de Brazzaville ont pour ambition d’améliorer et de renforcer les liens de coopération qui unissent depuis de nombreuses années les États membres », a précisé le directeur général du Bureau de contrôle, du bâtiment et des travaux publics (BCBTP) au Congo, Louis Patrice Ngagnon. Il a ajouté qu’il s’agit pour ces assises de Brazzaville : « de créer des passerelles dans la perspective de traduire dans les faits le dynamisme, l’unité et la solidarité africains». Au regard des enjeux environnementaux actuels et des grandes mutations qui s’opèrent dans le domaine de la géotechnique, les assises de Brazzaville constituent, après Kribi, l’occasion de rechercher de nouveaux mécanismes susceptibles de féconder une place incontournable aux prestations du laboratoire dans la mise en œuvre des réformes envisagées dans les États membres de l’ALBTP. Les journées de Brazzaville qui dureront trois jours (du 16 au 18 mai) sont organisées par l’ALBTP et le comité transnational des géotechniciens d’Afrique (CGTA), en partenariat avec le ministère congolais des Travaux publics et de divers autres partenaires.

APA