La branche du secteur privé de la Banque mondiale, la Société financière internationale (SFI), s’est associée mardi à plusieurs bailleurs de fonds multilatéraux afin de lancer une alliance visant à stimuler la croissance des petites entreprises en Afrique.
Intitulée “Alliance pour l’entrepreneuriat en Afrique (AforE)”, l’initiative a pour objectif d’exploiter la force technique et financière des prêteurs multilatéraux en vue de développer la croissance des petites et moyennes entreprises africaines dirigées par des femmes et des jeunes, a indiqué la SFI dans un communiqué conjoint publié dans la capitale kényane, Nairobi.
Makhtar Diop, directeur général de la SFI, a fait remarquer que les start-ups africaines étaient essentielles à la croissance inclusive, à la stabilité et à la résilience du continent face aux chocs climatiques, d’où la nécessité de stimuler leur croissance par des avantages fiscaux et politiques.
Parmi les autres signataires de l’Alliance pour l’entrepreneuriat en Afrique, on peut citer la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), la Banque européenne d’investissement (BEI), la Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement français.
Cette alliance accélérera la relance des petites et moyennes entreprises en Afrique dans un contexte de croissance ralentie par la pandémie, en plus de garantir leur implication dans les chaînes d’approvisionnement mondiales.
En outre, l’alliance élargira les options de financement pour les start-ups, soutiendra la création d’un climat d’investissement solide sur le continent et contribuera à la transformation numérique et écologique des nouvelles entreprises.
Solomon Quaynor, vice-président de la BAD pour le secteur privé, les infrastructures et l’industrialisation, a déclaré que l’alliance aiderait à déverrouiller des financements pour les start-ups africaines, créer de nouveaux emplois et répondre aux inégalités.
“Nous souhaitons garantir que les entrepreneurs africains aient les moyens de se développer et de jouer un rôle important dans la résolution des problèmes de développement de l’Afrique”, a affirmé M. Quaynor, ajoutant que les fondations, les entreprises à capital-risque, les innovateurs et le milieu académique devraient se joindre à cette alliance.