Un rapport de la Banque africaine de développement (BAD) prévoit une hausse de la croissance en Afrique de l’ordre de 3,7%.

Contrairement à l’année passée qui était de 3,1%, la croissance des économies africaines devraient avoir un rebond cette année. Une tendance haussière aussi en 2025.

En tête, l’Afrique de l’Est devrait atteindre 5%, avant tout grâce à des investissements dans les infrastructures essentielles, électricité ou transport.

Malgré l’inflation, des bouleversements géopolitiques, des catastrophes climatiques et d’un accès restreint au financement, « les économies africaines s’en sont plutôt bien sorties », relève le président de la BAD lors des assemblées générales de l’institution cette semaine à Nairobi. Une rencontre qui réunit plus de 3 000 participants de 82 pays.

Cette embellie économique n’est pas suffisante pour sortir aussitôt de la pauvreté. L’impact serait concret lorsqu’il y aurait une croissance à « deux chiffres », estime le président de la Banque. Il faut aussi, recommande la BAD, mettre fin à une fuite des capitaux qui atteint 600 milliards de dollars par an, et massivement s’industrialiser.
« Le PIB ne se mange pas (…) Nous devons nous assurer qu’il crée des emplois de qualité », lance Akinwumi Adesina.

Avec RFI