Les dirigeants de la société chinoise distributrice de la farine de maïs, de la marque Yes ont réagi le dimanche 24 juillet aux allégations d’une supposée intoxication de leurs produits. Ils marquent leur disponibilité avec n’importe quel laboratoire pour une contre-expertise.
Le directeur général adjoint de la société CPL, productrice de la farine de marque Yes, Mahamat Abdramane Goukouni relève que depuis exactement deux ans, son institution fait l’objet des attaques et accusations répétées sans fondement par des mains invisibles, tantôt accusés sur les documents administratifs et fiscaux, tantôt accusés sur l’hygiène des machines et son environnement. À cela, il ajoute le traitement du personnel. « Néanmoins, tous ces chapelets des accusations égrenés ont été vérifiés par les autorités concernées et la CPL avait justifié avec preuve à l’appui », brandit le DGA.

Selon lui, ayant échoué dans toutes ces démarches et tentatives malveillantes, “maintenant on prend pour cible la qualité du produit de marque Yes”. Le DGA continue que toutes ces vastes sémantiques de propagande macabre orchestrées de long en large sur la toile n’est qu’un épisode d’un long feuilleton en sourdine, la différence de celle-ci est qu’elle est digitalisée.
Il apporte la lumière sur quelques zones d’ombre
Les quelques mauvais résultats des analyses récoltés en 2019 et présentés comme arguments pour soutenir leurs fausses allégations ne sont autres que les résultats des phases expérimentales mentionnées précédemment, dit-il. Il convient de noter par la même occasion que ces résultats ne sont pas conformes au profil de l’Union européenne (CE) et selon lequel la teneur des aflatoxines doit être inférieure à 4 microgrammes/kg tandis que la norme onusienne incarnée par le Codex Alimentarius exige la teneur à une limite inférieur à 20 microgrammes/kg et ceci étant dit les produits sont conformes aux normes internationales aussi dans la phase expérimentale que pratique. “En tout état de cause nos produits ne sont pas cancérogènes mais nous nous sommes exigé la rigueur d’obéir au profil de l’Union européenne (CE)” rappelle-t-il.
Mahamat Abdramane Goukouni souligne qu’une autre fausse accusation, basée sur le résultat d’analyse effectué par le Cecoqda déposé le 24/11/2021 et résultat obtenu le 06/12/2021, sans préciser le demandeur alors que les demandeurs d’analyses sont mentionnés au nom de client en bas du tableau, tandis que pour ce cas de figure l’anonymat du demandeur est requis. Cela n’en dit pas long.
Pourtant, il dit que la demande d’analyse au Cecoqda le 04/11/2021 et le résultat obtenu était le 15/11/2021 qui est conforme au profil CE. “Est-il imaginable dans ce cas que la même société au bout d’une semaine demande à refaire des analyses? La réponse est évidemment non. Par conséquent, qui est ce demandeur anonyme? Avec quel échantillon de produit a-t-il opéré ces analyses? Certainement pas la notre. Et si c’est avec d’autres produits, à quel dessein? Le CECOQDA doit s’assurer aussi que l’information n’est accessible qu’à ceux dont l’accès est autorisé, je veux dire la confidentialité?”

Par ailleurs, le CECOQDA a fait une descente en février 2022 sur la demande de la plus haute autorité de l’Etat qui était saisie par une requête erronée comprenant les résultats des analyses du demandeur anonyme et ajoutant ainsi les résultats de la phase expérimentale de l’usine. « Le CECOQDA avait prélevé quelques échantillons de nos produits mais leur machine étant en panne durant cette période, se référant aux analyses faites d’entretemps et à la même requête erronée, par inadvertance, ils nous ont dressé quelques mesures correctives », explique-t-il.
« Pour exprimer notre bonne foi, nous exprimons notre entière disposition pour une contre-expertise par un laboratoire de renommée internationale par qui voudra. Nous tenons à vous informer que la société a ouvert une information judiciaire contre le présumé auteur de cette action malhonnête » exprime-t-il.

Pour rappel, le directeur général adjoint de la société Mahamat Abdramane Goukouni a souligné qu’au premier trimestre de l’année 2019, Les machines étaient rendues opérationnelles et mises en route dans leurs phases expérimentales afin d’obtenir un résultat optimal avant l’inauguration et la commercialisation de nos produits. Tout cela, s’est déroulé en étroite collaboration et sous les yeux regardants de l’Établissement étatique autorisé en la matière en l’occurrence le CECOQDA. Il convient de rappeler aussi que la société dispose aussi d’un laboratoire d’analyse interne.