L’admission de l’Etat d’Israël comme Observateur à l’Union africaine (UA) a mécontenté beaucoup d’Etats comme l’Algérie, l’Afrique du Sud entre autres. A travers un communiqué de presse, le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat se justifie.
Pour le président de la Commission de l’Union africaine, la décision d’admettre Israël auprès de l’Union africaine relève de « sa totale compétence, sans être liée par une mesure préalable de procédure quelconque ». Moussa Faki Mahamat indique qu’elle a été prise sur la base du constat de la « reconnaissance d’Israël et le rétablissement de relations diplomatiques avec lui par une majorité supérieure aux deux tiers des Etats membres de l’UA, et à la demande expresse d’un bon nombre de ceux-ci en ce sens ».
Le communiqué poursuit que tout en acceptant cette accréditation, le Président de la Commission de l’UA a réitéré, lors de la présentation des lettres de créances du représentant permanent d’Israël auprès de l’UA, « l’attachement indéfectible de l’organisation panafricaine aux droits fondamentaux du peuple palestinien , y compris son droit à la création d’un Etat national indépendant, ayant comme capitale Jérusalem Est, dans le cadre d’une paix globale, juste et définitive entre l’Etat d’Israël et l’Etat de Palestine ».
Moussa Faki Mahamat espère en outre que cette accréditation contribuera au renforcement du plaidoyer de l’UA pour la réalisation du principe des deux Etats et du rétablissement de la paix « tant souhaitée entre les deux Etats et les deux peuples ». Il conclut que les réserves exprimées par quelques Etats membres de l’Union africaine à cette décision « justifie son intention de l’inscrire à l’ordre du jour du prochain Conseil exécutif ».