Répondant à une convocation de la Police française, ce 2 novembre, l’activiste et défenseur des droits humains tchadien, Abdelkerim Yacoub Koundougoumi, en est ressorti libre de ses mouvements.

C’est au lendemain d’une manifestation contre la répression sanglante des manifestants du 20 octobre au Tchad contre la prolongation de la transition de deux ans qu’il a été convoqué. Sur sa page Facebook, Abdelkerim informe qu’après 3 heures d’audition, aucune charge n’a été retenue contre lui. “L’audition s’est très bien passée. Le commissaire et les policiers ont été très corrects. Ils ont écouté et pris note de notre version des faits. Le juge a classé l’affaire“, explique-t-il.

La répression du 20 octobre dénoncée par Abdelkerim Koundougoumi et plusieurs ressortissants d’autres pays a fait, selon le gouvernement, une cinquantaine de morts, plus de 300 blessés et d’énormes dégâts matériels.