Paru aux éditions Guirbeye Infographie en mai 2016, l’ouvrage de M. Abakar Mahamat Abdraman est un recueil constitué de trois nouvelles à savoir : La révolte d’Ali, Issakha et Khadidja la vie est une leçon.

Comme on peut le lire dans le résumé du livre, ce recueil de nouvelles retrace d’extravagantes histoires d’amour controversé, d’enlèvement d’enfants et les responsabilités des enseignants envers leurs élèves. Il s’agit d’un ouvrage qui « présente les tristes réalités de certaines couches sociales tchadiennes. Certaines ont d’ailleurs bravé les barrières fixées par les traditions pour s’unir. D’autres, en quête d’un avenir radieux et d’une justice sociale, se battent sans relâche pour atteindre leurs objectifs ». La révolte d’Ali se veut surtout un message de prise de conscience à l’endroit des Tchadiens.

La première nouvelle du recueil met en exergue « l’épineuse question des castes en Afrique et, particulièrement, dans le Nord du Tchad où la société́ est stratifiée en deux groupes : les Nobles et les « Castés », renseigne Brahim G. Dadi dans sa préface. Chaque groupe social occupe un rang déterminé́ dans la hiérarchie où les « escapades » d’un membre noble vers une caste sont interdites voire inimaginables.

Abordant ce qui l’a inspiré à écrire ce livre, Abakar Mahamat Abdraman souligne que, « il est inacceptable qu’au 21e siècle, des enfants d’un même pays ne puissent pas se marier entre eux, tout comme qu’il est inadmissible que des enfants soient enlevés ou encore des filles harcelées par leurs enseignants qui sont leurs seconds pères à l’école ».

« Le suspense est énorme. Je vous invite à lire ces nouvelles. Je vous garantis que vous ne déposerez le recueil au sol qu’une fois terminé », souligne Brahim G. Dadi. La révolte d’Ali est disponible à N’Djamena au Centre Almouna et à la librairie La Source au prix de 5 000 FCFA.

Connu sous le nom de Abakar Djoufoune, Abakar Mahamat Abdraman est un communicateur de formation. Écrivain et poète, il est l’auteur de « Valoriser le tourisme au pays de Toumaï », « Mon stylo pour sensibiliser » et « Mouna, non au mariage forcé ». Abakar Djoufoune aborde dans ses œuvres tous les sujets d’actualité et sensibilise ses compatriotes sur les méfaits de certaines pratiques traditionnelles rétrogrades.