« La colère de Toumaï » est l’intitulé de l’œuvre poétique présentée par Mahamat Acyl Dagache ce samedi 23 janvier 2021 à la Maison des médias du Tchad au cours d’un point de presse.

« La colère de Toumaï » est émaillée des expériences vécues, de l’observation de notre société et des profondes aspirations de la jeunesse tchadienne. Cette œuvre traduit l’état d’âme de la jeunesse prise dans les girondes de l’histoire lugubre du Tchad dont toute la génération est prisonnière sans avoir pris part aux actes du passé.

L’auteur Mahamat Acyl Dagache met en avant toutes les composantes de la société tchadienne dont il fait partie et les jeunes de sa génération qui sont les témoins oculaires. Il a ensuite souligné que  « nous sommes les rétros du passé, l’emblème du présent et la vision du futur. Oui le passé, nous sommes prisonniers du passé. Tel que le souligne l’extrait du premier titre de ce recueil : Je suis prisonnier, séquestré innocemment, condamné arbitrairement, pour un crime que je n’ai jamais commis. J’ai servi mon pays loyalement… »

Ce recueil offre une vision panoramique de la société tchadienne tout en mettant en lumière chaque plan de celle-ci. Ainsi, de nombreux sujets ont paré cet ouvrage tout en transcendant l’aspect politique, religieux, social et sécuritaire. Plusieurs thèmes s’entremêlent pour décrire avec brio la situation des femmes, de l’armée nationale, de la police, de la patrie tchadienne, du mystère de la vie, du douanier, du coronavirus, de la galère, etc.

Cet ouvrage de 70 pages édité par la maison d’édition Unicit2 de Paris, clame les prouesses du peuple dans son ensemble et, fait la lumière sur les tares de notre société. Il constitue un cri de cœur à la consolidation des acquis et à un travail acharné pour un impact social visible.

Mahamat Acyl Dagache est né le 11 novembre 1987 à N’Djamena. Il a fait ses études primaires à l’école d’application d’Ardep-djoumal et le secondaire au collège Source de progrès. Après l’obtention de son baccalauréat, il s’envole pour Yaoundé au Cameroun avant de revenir à l’ENAM du Tchad. Le prix de son recueil est fixé à 10 000FCFA.

Ousmane Diarra