En prélude du dialogue national inclusif, le Comité des leaders des organisations des jeunes organise des causeries débats dans les 10 arrondissements de N’Djaména pour recueillir les attentes des jeunes par rapport à ce dialogue. Le lancement de ces causeries a lieu, ce vendredi à la Maison des jeunes de Walia.


C’est sous le thème : “Les attentes de la jeunesse pendant la transition : enjeux et perspectives” que ces causeries se déroulent dans les dix communes de la capitale. L’objectif de cette initiative du Comité des leaders des organisations des jeunes du Tchad est de “donner la chance à chacun de nous, de cerner le contour du dialogue national inclusif“, renseigne le président du Comité des leaders des organisations des jeunes, Gna-Nguelé Fetouin.


C’est aussi une occasion de recenser les attentes de la jeunesse pendant cette période de transition. Attentes qui concernent, selon Mbaïgangnon Mbayo, l’un des panelistes, l’accès à l’éducation de qualité, l’accès à l’emploi, l’assainissement du climat d’affaire, la bonne gouvernance. Ce qui lui fait dire que les revendications de la jeunesse pendant cette transition vise tacitement la satisfaction de ces attentes pré-citées, d’où la nécessité pour les jeunes de participer à ce dialogue national inclusif.


Mais comment faire pour porter la voix de la jeunesse pendant ce dialogue ?
Les jeunes doivent s’unir et surtout “ils doivent être ouverts au dialogue“, s’ils veulent que leur voix porte, dit Mbaïgangnon Mbayo. Compte tenu des divisions constatées en milieu jeune, ce paneliste souhaite qu’il ait une synergie dans les organisations des jeunes. Mais dans l’assistance, les jeunes sont dubitatifs quant à cette synergie et pensent que ce dialogue sera encore un divertissement pour les jeunes.


Divertissement ou pas, les conclusions de ces causeries débats qu’organise le Comité des leaders des organisations des jeunes seront envoyées au Conseil national consultatif des jeunes pour la défense des intérêts des jeunes pendant le dialogue national inclusif. “Nous devons dire le même langage afin de ne pas tomber dans ce que nous avons subi“, conclu Mbaïgangnon Mbayo.