500 groupes productifs et professionnels de la province de la Tandjilé vont bénéficier d’un financement de plus d’un milliard de franc CFA du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) dans le cadre du programme PADLFIT.

La lutte contre la pauvreté ne peut se réaliser sans la promotion du développement rural par la microfinance. C’est dans ce cadre que le gouvernement à travers le ministère de la Formation professionnelle et des petits métiers a négocié et obtenu auprès de la Banque africaine de Développement (BAD), le financement de renforcement des capacités et de production des organisations rurales dans le cadre du programme PADELFIT.


La ministre Kassiré Isabelle Housna a signifié que la signature de la présente convention de financement de renforcement des capacités et de production n’est qu’une étape des activités qu’entend mener son département au profit des producteurs en général, et des femmes et des jeunes, en particulier.


Pa cette signature, les capacités techniques et financières de 500 groupes productifs seront renforcées pour leur permettre de développer les activités économiques et d’améliorer leurs conditions de vie, et servir ainsi de leadership pour les autres producteurs.


Le représentant résident du PNUD, Kamil Kamaluddeen, a indiqué que la signature de la présente lettre d’accord d’un montant total d’un milliard trois cents millions de francs CFA permet la mise en œuvre synchronisée des activités des trois composantes du PADLFIT.


Cela fait partie de la transition progressive de la modalité DIM, (Direct Implementation Modality) des projets du PNUD, à la modalitė NIM, qui donne au partenaire national une responsabilité croissante dans la mise en œuvre du projet, comme l’a recommandé le comité directeur du PADLFIT.


Le financement bénéficiera à 500 groupements productifs et professionnels et, à travers leurs membres, à environ 15 000 ménages de la province de la Tandjilé. La mise en œuvre de l’accord sur le terrain permettra la formation et le renforcement des capacités des bénéficiaires ainsi que le financement de 500 petits prêts et de micro-crédits-bail, à hauteur d’une moyenne de 5 000 USD par groupement.