Le Tchad est absent du Fespaco de cette année, à Ouagadougou. Mais les films tchadiens ont déjà été récompensés lors de précédentes éditions. Remontons le temps.

Le saviez-vous ? Daymane Tours de Pepiang Toufdy est le dernier film tchadien en compétition au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ougadougou (Fespaco). C’était en 2017.

Mais pour les 50 ans de festival, le Tchad brille par son absence dans la capitale du Burkina Faso. En 2019 en effet, le Fespaco, c’est 167 films sélectionnés. Dans cette liste, aucun film tchadien ne concourt !

Le Tchad a cependant présenté des productions à ce grand festival. De longs métrages qui ont été d’ailleurs récompensés. Notamment Daratt qui a remporté l’Etalon de bronze en 2007 et Un homme qui crie…, Etalon d’argent en 2011. Tous les deux films sont du réalisateur Mahamat Saleh Haroun. Deux histoires racontées sous fond de guerre.

En conséquence, le Tchad pointe aujourd’hui à la huitième place dans le palmarès des pays ayant remporté un ou plusieurs Etalons au Fespaco depuis 1972, en ex aequo avec le Cameroun, la Mauritanie et le Nigeria. Le podium étant occupé par le Burkina Faso (16 Etalons), le Maroc (9) et l’Algérie (6).

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Etalon mais pas seulement…

Outre ces deux prix majeurs, le Tchad a remporté d’autres récompenses au Fespaco. En 2003, le film Abouna du cinéaste Mahamat Saleh Haroun a reçu le prix de la meilleure image et le prix spécial du jury pour l’interprétation des jeunes acteurs Mahamat Moussa et Moctar Aguid. Le film Daratt a reçu aussi – en plus de l’Etalon de bronze – le prix de la meilleure image et le prix spécial de l’Union européenne.

Un homme qui crie… a été également distingué du prix Sembene Ousmane. En plus de l’Etalon d’argent, l’artiste sénégalais Wasis Diop a aussi reçu le prix de la meilleure musique pour ce film.

La 26e édition du Fespaco s’est ouverte le samedi 23 février et se clôturera le 2 mars prochain, à Ougadougou.