COTONOU, 18 avril (Xinhua) — Le troisième congrès du riz en Afrique, axé sur “La science rizicole pour la sécurité alimentaire à travers le renforcement de l’agriculture familiale et l’agro- industrie en Afrique”, se tiendra du 21 au 24 octobre prochain à Yaoundé, au Cameroun, indique un document du Centre du Riz pour l’Afrique dont le siège est à Cotonou.

“Le Congrès fera le point des avancées de la science et de la technologie rizicole visant à améliorer les pratiques de production, de transformation et de marketing tout au long de la chaîne de valeur du riz en Afrique”, indique le document.

Selon cette même source, ce congrès qui va réunir les représentants des secteurs public et privé, des organisations de la société civile, des associations de paysans et des communautés de la recherche et de la vulgarisation engagés dans le développement du secteur rizicole en Afrique, sera aussi l’occasion de discuter des innovations institutionnelles, politiques et des investissements clés requis pour accroître significativement la production, la transformation et la commercialisation du riz en Afrique subsaharienne.

Selon la même source, le riz, étant un aliment de base de certains pays africains, est maintenant aussi la source alimentaire qui croît le plus rapidement à travers le continent.

“En 2009, l’Afrique a importé 10 millions de tonnes de riz usiné pour un coût de 5 milliards de dollars américains. Avec les prix élevés des produits alimentaires et du carburant prédits pour perdurer lors de la prochaine décennie, la dépendance sur les importations ne constitue plus une stratégie durable”, révèle le même document.

Ainsi, explique la même source, le développement de la filière riz peut devenir un moteur de croissance économique pour le continent et contribuer ainsi à éliminer l’extrême pauvreté et l’insécurité alimentaire en Afrique et à améliorer le bien-être de millions de populations pauvres.

“Le développement du secteur rizicole et les filières associées aura un impact considérable sur la compétitivité des économies africaines et réduira le besoin de détourner les précieuses devises étrangères pour recourir aux importations”, souligne le document.