Comme la première édition qui s’est tenue il y a deux ans, cette rencontre sera essentiellement axée sur l’investissement et le renforcement de partenariats économiques entre les Etats invités et le pays hôte.

Le Royaume-Uni ne souhaite pas se laisser distancer dans la guerre d’influence que se livrent certaines grandes puissances (France, Chine, Russie etc.) en Afrique. Il souhaite d’ailleurs ardemment renforcer ses relations économiques avec le jeune continent, qui jusqu’à présent est loin d’égaler la dimension de celles de ses concurrents. C’est d’ailleurs le rôle que joue tacitement le sommet Royaume-Uni – Afrique, dont la première édition a été organisée en janvier 2020. Même si en annonçant la tenue d’une seconde édition dudit sommet, les 23 et 24 avril 2024, le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a plutôt versé dans le politiquement correct.

Selon le chef de l’exécutif britannique, ce sommet devrait réunir des chefs d’Etat et de gouvernement de 24 pays africains ainsi que des chefs d’entreprise pour « renforcer les partenariats entre le Royaume-Uni et l’Afrique afin de créer des emplois et d’accélérer la croissance, en soutenant les talents britanniques et africains dans des secteurs tels que la finance et la technologie, et en promouvant l’entrepreneuriat féminin ».

Le premier ministre est également convaincu que c’est la solution indiquée pour «exploiter le potentiel de nos relations à travers l’Afrique et de développer nos économies ensemble, pour les rendre plus fortes, plus résistantes et plus innovantes », explique-t-il.

Les organisateurs souhaitent s’appuyer sur les succès engrangés lors de la précédente édition. Notons que cette dernière a abouti à la signature de vingt-sept contrats d’une valeur de 7,7 milliards de dollars et à des engagements d’investissement de 10,6 milliards de dollars entre les Etats.