À travers un point de presse fait ce 4 avril à la bourse du travail, l’avocat des 146 ex-employés de la mairie, Me Gozzo Tournide, exige l’exécution des termes de l’arrêt n° 002/CS/CA/21 de la cour suprême appelant à leur réhabilitation dans un bref délai.

Selon Me Gozzo Tournide, c’est en la date du 24 janvier 2019, 257 ex-employés de la mairie de N’Djamena ont appris leur limogeage à travers la note n° 001/M/SG/DRH/ 2019 du maire de la ville portant cessation de leur travail.


Ne comprenant rien à cette situation ahurissant, les 257 employés, avaient écrit au maire de N’Djamena pour dénoncer d’une part la procédure irrégulière de la suspension de leur contrat et d’autre part, lui demander de lever la mesure de suspension, puisque le motif invoqué pour les suspendre ne se justifie pas“, relate l’avocat.


Gozzo Tournide de poursuivre que, respectueux des textes de la République, les ex-employés avaient sollicité et obtenu de la chambre administrative du tribunal de grande instance l’annulation des effets de la note n° 001/M/SG/DRH/2019 de la mairie de N’Djamena les suspendant à travers l’ordonnance n° 36/2019 du 25/11/2019.

Il faut remarquer que la mairie a opté pour la politique de deux poids deux mesures, frisant la rupture d’égalité devant les charges publiques, puisque l’on ne saurait expliquer sur quelle base juridique, la mairie en est arrivée à réhabiliter 111 agents sur 257 dont les contrats ont été suspendus. Pourtant l’arrêt de la cour suprême a été notifiée à la mairie il y a plusieurs semaines, puis la mairie toujours égale à elle-même n’entend pas l’exécuter“, dénonce-t-il.


Pour finir, les 146 employés, à travers leur avocat, informent les plus hautes autorités du pays de l’attitude de la mairie qui constitue une “violation de la loi et une rébellion contre la décision de justice”.


Dangourbé Yves, stagiaire