Dame Madina KOULAMALLAH a reçu plusieurs balles ce matin du mercredi 21 octobre 2015 ayant occasionné sa mort. Son assassin réclamerait de l’argent à la société dont elle fut DAF selon une source proche de la famille de la défunte.

Trois commerçants qui réclameraient de l’argent à Mme Madina KOULAMALLAH ont fait irruption chez elle ce matin. L’un d’entre eux lui a tiré froidement deux balles dans le dos. L’une des balles a touché le rein droit et l’autre a cassé ses vertèbres. Evacuée d’urgence à l’Hôpital de la Renaissance et après plusieurs tentatives des médecins, Mme Madina a finalement rendu l’âme sous les  yeux impuissants de sa famille. « Elle n’était que DAF de la société qui devait de l’argent à cet assassin. Elle n’avait rien à voir», confie son grand frère Mr Abderaman KOULAMALLAH.

L’histoire remonte à quelques mois de cela où Mme Madina KOULAMALLAH fut contactée par le propriétaire d’une société pour lui servir de caution à la banque. Chose faite, ce dernier a ensuite emprunté de l’argent auprès de plusieurs commerçants. Ces emprunts sont évalués à hauteur de 150 000 000 francs CFA. En l’absence du propriétaire de la société qui a pris fuite, Mme Madina, cosignataire des chèques de la société fut menacée à plusieurs reprises par les créanciers. Or, selon un de ses proches, dans cette affaire, elle n’était aussi que victime de la mauvaise foi du propriétaire de la société qui se trouverait actuellement hors du pays.

Compte tenu de la recrudescence des menaces des créanciers, Mme Madina KOULAMALLAH avait pris le soin de porter plainte contre ceux-ci. L’ordre a été donné par le commissaire aux auteurs des menaces de ne plus s’approcher du domicile de Mme Madina. Ceci, en attendant le retour du propriétaire de la société. Malgré cette interdiction, les assassins ont décidé d’ignorer la loi et de s’introduire au domicile de Madina KOULAMALLAH aujourd’hui pour lui ôter la vie.

Une enquête a été ouverte par la police pour retrouver les assassins dont on ignore les traces pour l’heure. Et le procureur de la République s’est saisi du dossier pour que justice soit faite.