A N’Djaména la capitale du Tchad, le nombre des motocyclettes va grandissant. Les immatriculations sont actuellement à l’alphabet X. Il ne reste plus que, Y et Z pour finir le tableau d’immatriculation et reprendre à zéro en multipliant les alphabets, par exemple AA, puis BB, ainsi de suite. Dans les autres villes du pays, la série d’immatriculation se trouve encore sur la lettre A ou au maximum B ou C. Les voitures et camionnettes aussi sont autour des lettres A, B, C et parfois D. Selon des sources auprès des services d’immatriculation, le nombre des motos immatriculées peut atteindre 400 000 sans compter que beaucoup des motocyclistes roulent sans pièces, ni dédouanement, ni carte grise, à part la facture.
D’après un agent des services d’immatriculation, la moto joue un rôle important dans la société tchadienne. Dans chaque famille, il y a au moins une personne qui a une moto, soit pour aller au travail, soit pour que les enfants soient déposer à l’école avec. La moto est devenue, pratiquement, un moyen de déplacement indispensable, explique-t-il avant d’ajouter qu’il faut juste réglementer la circulation pour éviter des accidents souvent mortels.
Il y a aussi, des ministères et autres projets qui dotent certains de leurs agents des motocyclettes pour leur déplacement ou pour des courses internes dans le service. «La moto est devenue très nécessaire mais dès qu’on fait accident, même à seul, on sent toujours mal. Il faut vraiment de la prudence», confie un usager.