Les collèges et lycées de la capitale N’Djaména ont lancé le processus de récupération des heures perdues durant les quatre mois de grève lancée par la plateforme revendicative (UST, CIST et Synecs). Des plans ont été élaborés au niveau de chaque établissement pour gagner les 202 heures recommandées par le ministère de l’Éducation nationale et de la promotion civique. Dans certains lycées de la capitale, enseignant et administration, sont tombés d’accord pour augmenter le temps des cours d’une heure. Ainsi, au lieu de faire les cours sur 5 heures par jour, élèves et enseignants doivent désormais, travailler, pendant 6 heures, la journée. Les cours débuteront à 7h15 pour finir à 13H30 avec une recréation de 15 minutes (10H15 à 10H 30). Avec ce plan, les après-midis sont réservés aux évaluations (devoir de classe).

Dans d’autres établissements, l’option de revenir dans l’après-midi, faire une heure ou 2 heures a été retenue. Dans tous les cas, les évaluations sont faites toujours dans l’après-midi.

Mais, déjà, dans beaucoup d’établissements, les enseignants s’interrogent sur les mesures d’accompagnement. Ils souhaitent une collation pour ceux qui devraient revenir le soir ou continuer du matin jusqu’à l’après-midi.

Cette stratégie met beaucoup plus l’accent sur les classes d’examen. Par exemple pour les classes de terminale, l’accent sera mis sur les matières de base de chaque série (C, D, A4 ou autre).  Pour les classes intermédiaires, des techniques de récupération sont aussi mises en place pour relever le niveau des élèves.