Les propriétaires des engins à moteur de la capitale N’Djamena ont renoué depuis hier dans l’après-midi avec la course à la recherche du carburant. Cette situation de manque de carburant surtout de l’essence perdurait jusqu’à ce midi.

Les stations de service sont désertes et on pouvait apercevoir des pompes bâchées. Beaucoup de personnes s’interrogent sur les vraies raisons de cette rupture brutale. De l’avis des pompistes et du ministre du pétrole (via sa page Facebook) il n’y a pas de pénurie. C’est simplement un problème de rupture du ravitaillement intervenue le week-end dernier.

Les responsables en charge du ministère du pétrole tiennent à rassurer qu’il n’y a pas pénurie et que le prochain arrêt de la raffinerie est prévu pour le début de l’an 2018. La raffinerie tourne 24h/24 pour produire suffisamment du carburant pour le besoin national. Et aussi que la quantité sera augmente pour résorber le manque dans certaines stations de la périphérie de la ville nous rassure-t-on.