Le dépôt des dossiers en vue des inscriptions en première année à l’Université de N’Djamena est un casse-tête chinois pour les nouveaux bacheliers. Ce jeudi 19 octobre, dans la cour du rectorat de N’Djamena, les nouveaux bacheliers sont plus d’une centaine.

Dossier comprenant, une copie légalisée d’acte de naissance, une copie légalisée du certificat d’admission et une demande manuscrite en main, sous un soleil de plomb, visage pale, les jambes alourdies par la fatigue, c’est le cas d’Abdallah Saad comme les autres nouveaux  bacheliers devant le guichet des dépôts.

Nadège, la vingtaine révolue, ne pouvant plus se tenir sur ses jambes est accroupie et adossée contre un mur.

Dans cette longue et interminable attente, nul ne souhaite en aucun cas céder son rang au suivant. La causerie entretenue par les bousculades, les injures, et les moqueries dans la matinée ne sont  plus. Chacun trouve que les choses avancent à pas de caméléon. « Je suis là depuis 6h et on dirait que je n’ai  même pas fait un pas »,  laisse entendre Abdallah.

Pour permettre aux nouveaux bacheliers de déposer avant la date butoir fixée pour le 20 octobre prochain, six guichets sont ouverts de 08h à 12h tous les jours, exceptés les dimanches.

Après l’étape du dépôt, les dossiers des candidats à l’université de N’Djamena seront examinés et la liste de ceux retenus sera publiée. Les retenus débourseront 50.000fcfa conformément à la décision annoncée par le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation Pr Mackaye Hassan Taisso.  Au total, il y a 6 000 places à prendre pour 15 000 demandes pour cette rentrée académique 2017-2018.