Les activités du Centre d’animation du Droit OHADA au Tchad (CADOT) ont été lancées ce 13 janvier 2018 à la Maison des médias du Tchad.

Pour le chargé de communication du CADOT, Ringar Djingamnayal, le Droit OHADA ne souffre d’aucune ambiguïté au Tchad. Cependant, cet important et précieux outil d’intégration du continent africain, plus de vingt ans après la ratification de son traité peine toujours à se trouver une terre fertile au pays de Toumaï. Il explique que pour nombre de Tchadiens, le droit OHADA reste et demeure toujours un mystère, un droit trop complexe relevant de l’apanage d’une certaine élite, notamment les professionnels du Droit. Selon lui, cette situation résulte en partie de l’absence et de l’insuffisance de structures de promotion et de vulgarisation.

Le Centre d’animation du Droit OHADA au Tchad se veut un véritable cadre de promotion et de vulgarisation du Droit OHADA au Tchad. A ce titre, il regroupe tous les acteurs intéressés par la législation communautaire et œuvre pour la formation et l’information sur les actualités du droit des affaires au Tchad, tel que conçu par le traité de Port-louis.

Le CADOT est un cadre de réflexion, de concertation et d’échange sur l’intégration de l’Afrique par l’harmonisation du droit. Ses objectifs sont entre autres, d’encourager les étudiants à s’intéresser aux domaines de l’OHADA ; promouvoir les formations professionnelles et universitaires spécialisées des jeunes dans les domaines de l’OHADA ; promouvoir une documentation OHADA et des publications dans les milieux professionnels et universitaires intéressant l’OHADA au Tchad.