Le collectif tchadien contre la vie chère a appelé la population N’Djamenoise a observé une journée ville morte de 6h à 16h pour protester contre les mesures prises par le gouvernement.

Dans la matinée les N’Djaménois ont vaqué normalement à leurs occupations pour ceux qui ne sont pas en grève. Les marchés de la capitale ont ouvert à 8h comme d’habitude.

« Cette journée ville morte ne nous arranges pas nous les commerçants, car nous ne savons pas en quoi ça nous profit », nous confies un commerçant au marché à mil.

Une jeune vendeuse de légumes dit avoir écouté sur les ondes des radios cette journée ville morte, mais elle est venue faire ses commerces, car si elle reste à la maison c’est une perte pour elle.

Dans les écoles et lycées privés de N’Djamena, les cours sont suspendus pour des raisons de sécurité. Il y a des parents qui ont préféré garder leurs enfants à la maison à cause de cette journée ville morte.

Bilan satisfaisant pour les organisateurs

Pour le président du collectif tchadien contre la vie chère Djingamnayel Nely Versinis la situation est intenable et la population a compris le message et le bilan est satisfaisant. La ville n’est pas morte, mais engloutie par cette initiative de son organisation, la circulation n’est pas la même, les gens sont tristes sur la route nous a-t-il confiés au téléphone.