Des milliers de centrafricains ont fui les violences entre les groupes rebelles dans le nord-ouest de leur pays. Ils ont trouvé refuge dans une dizaine de villages dans le sud du Tchad.

Exactement 20,564 personnes ont été enregistré par le HCR et le CNARR dans le Sud du Tchad ces deux mois écoulés. Ces nouveaux réfugiés sont en majorité des familles vulnérables, des femmes et des enfants. Et l’afflux des réfugiés continu. Le HCR et le PAM dans un communiqué déclare qu’« une réponse d’urgence a été rapidement mise en œuvre ».

Cependant la situation sécuritaire à la zone frontalière n’est pas rassurante ce qui à pousser le HCR a déplacé près de 3500 nouveaux réfugiés des villages frontaliers au camp de Doholo, au nord de la ville de Goré. 6000 autres réfugiés seront également transférés bientôt vers des villages sûrs. Par ailleurs, l’arrivée de milliers de nouveaux réfugiés exerce des pressions sur les communautés d’accueil. Selon les organisations des besoins en vivres, en soin, en eau et en éducation notamment aussi bien pour les réfugiés que pour les populations hôtes.

Le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies et Coordonnateur humanitaire au Tchad, M. Stephen Tull déclare : « la situation qui prévalait au sud du Tchad avant cet afflux était déjà préoccupante.Nous avions beaucoup de mal à attirer l’attention et mobiliser les ressources nécessaires pour répondre aux besoins vitaux des populations réfugiées, retournées et hôtes. Cet afflux de plus de 20 000 personnes rend la situation encore plus difficile pour les populations et requiert un engagement bien plus important de la communauté internationale. »