Une trentaine des manifestants ont été condamnés à 4 mois de prison ferme par le parquet de grande instance de N’Djamena ce matin. Ils sont condamnés pour trouble à l’ordre public, destruction des biens publics, attroupements non autorisés et coups et blessures volontaires sur les éléments de la force de l’ordre.

Au cours d’un point de presse tenu ce midi le procureur de la République près le parquet de grande instance de N’Djamena a attiré l’attention des manifestants que certes le droit de manifester est un principe constitutionnel, mais son exercice selon le même texte devrait faire l’objet d’une autorisation préalable émanant de l’autorité compétente. Le parquet réitère à l’endroit des manifestants qu’ils s’exposent à des sanctions sévères prévues par les textes en vigueur.