L’Association des autorités coutumières et traditionnelles du Tchad (ACTT) se penche sur la problématique du mariage des enfants, des mutilations génitales féminines/excisions et la scolarité des filles. C’est à l’occasion d’un atelier d’échange et de réflexion ouvert ce 26 mai 2016 par la Secrétaire Générale Adjointe du ministère de la femme, de l’action sociale et de la solidarité nationale Moudalbaye Noudandiseem Apolline.

Cet atelier vise à renforcer les capacités des membres de l’association, de doter ces derniers des informations, de mettre à leur disposition des outils de communication adoptés et adéquats sur la problématique du mariage précoce, relève Ali Mahamat Mahamout, coordonnateur de l’ACTT. L’objectif est de réduire considérablement le taux de mariage précoce au Tchad qui le classe 3ème sur le plan mondial avec 68% de filles qui se marient avant l’âge requis, souligne Bakari Sogoba, chef de programme de protection de l’enfant à l’UNICEF.

Selon Ali Mahamat Mahamout, pour aboutir à cette réduction, il serait judicieux de coordonner les activités et agir ensemble. Il exhorte les chefs coutumiers de jouer pleinement leurs rôles dans leurs régions respectives. Ils sont une quarantaine de chefs traditionnels et coutumiers à prendre part à cet atelier qui prendra fin samedi prochain.