«Vive la paix» «la paix, une condition sine qua non pour un Tchad un émergent» «la cohabitation pacifique, pour un développement harmonieux»… C’est sous ces slogans que la Coalisation des Associations de la Société Civile pour l’Action Citoyenne (CASAC) continue sa campagne de sensibilisation sur la paix et la cohabitation pacifique, à N’Djaména et les localités environnantes. L’espace dégagé au sud du viaduc de Diguel qui regroupe à la fois les populations du 4e, 5e et 8e arrondissement municipal de N’Djaména a servi de cadre ce dimanche 26 mars 2017 pour livrer le message de la paix.

D’entre de jeu le président de la CASAC M. Mahmoud Ali Séïd, situe que : «notre message aujourd’hui c’est celui de la paix, car elle est importante et sa préservation est tout autant». Selon lui, les Tchadiens doivent à tout prix préserver les acquis dont le pays jouit aujourd’hui. «Nous savons tous que le Tchad est inscrit dans une marche irréversible vers son développement. Ce développement tant souhaité requiert la participation de tous. Aucun développement, aucune ascension, aucune éclosion économique ou autre ne peut avoir lieu s’il n’y a pas la paix. Elle est une condition sine qua non pour que le pays se développe» explique-t-il.

Pour M. Mahmoud Ali Séïd, la paix est une vertu cardinale que chaque Tchadien doit préserver. Car soutient-il, sans la paix l’on ne pourrait construire un avenir promoteur pour la génération future, sans la paix l’on ne pouvait jamais aspirer à un développement, sans la paix, l’on ne peut en aucune manière rêver d’un Tchad émergent. «Vous conviendrez avec moi que le peuple tchadien est un peuple téméraire, courageux, c’est pourquoi nous vous demandons toujours de garder cet élan d’abnégation et de patience, etc. Nous vous demandons encore de soutenir la paix, d’être solidaire et tolérant.  Je vous demande de cultiver la paix et de la pérenniser, car nous tous des Tchadiens sans distinction. Main dans la main nous pouvons aller de l’avant et faire avancer le Tchad» galvanise le président de la CASAC.

Mahmoud Ali Séïd, souligne qu’il n’y a pas des Tchadiens du nord, du sud, de l’est ou de l’ouest. «Nous sommes des Tchadiens et conservons la paix par tout ce que nous pouvons, au meilleur de nous-mêmes pour que cet élan de fraternité s’enracine dans notre pays. Soyons soudés, unis comme un seul pour développer notre pays. Avec la paix, nous pouvons construire tout ce que nous voulons» insiste-t-il.

Sur la menace terroriste qui plane encore sur le Tchad, le président de la CASAC, appelle la population à demeurer toujours vigilante pour contrecarrer toute action macabre de la nébuleuse de Boko haram. «Il faut toujours être aux aguets parce qu’on ne sait jamais parce qu’il pourrait y avoir encore des ennemis de la paix qui pourraient annihiler tous les efforts consentis jusque-là. Tout le monde doit être vigilant pour préserver la paix» invite le président de la CASAC.