À l’issue de l’atelier sur « La Convention sur l’eau : opportunités et perspectives pour la gestion durable des eaux transfrontières au Tchad », qui s’est tenu à N’Djamena les 29 et 30 mars 2016, le pays a exprimé son intention d’adhérer le plus vite possible à la Convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontières et des lacs internationaux (Convention sur l’eau).

La Convention sur l’eau offre un cadre juridique et institutionnel mondial pour une gestion durable des ressources en eaux transfrontières et pour la promotion de la coopération.

Si le Tchad a organisé un atelier national sur le sujet, le but est de répondre aux questions soulevées pendant l’atelier préparatoire, de détailler les obligations au titre de la Convention, les avantages d’y adhérer, ainsi que la mise en œuvre et les éventuels défis.

Selon les autorités tchadiennes, le Tchad est l’un des pays qui possèdent de grands bassins notamment, le lac Tchad qui est le quatrième lac d’Afrique avec ses deux principaux fleuves,  le Chari et le Logone qui sont en grande partie alimentés par des affluents extérieurs au Tchad.

À ces eaux de surface, s’ajoutent les eaux souterraines du grès de Nubie partagées entre le Tchad, la Libye, le Soudan et l’Égypte. Pour toutes ces raisons, le Tchad a tout intérêt à ratifier la Convention sur l’eau qui est un cadre de coopération et d’échanges au niveau régional et international.

Lors de l’atelier, le président de la Réunion des Parties de la Convention, M. Peter Kovacs, tout en félicitant le Tchad pour ses progrès, il a exprimé son espoir que le pays puisse devenir le premier pays en Afrique à adhérer à la Convention.

Les autorités du Tchad se sont également engagées à promouvoir la Convention auprès des pays membres des bassins conventionnels auquel le Tchad appartient notamment la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT) et l’Autorité du bassin du Niger (ABN).