Le Tchad, à l’instar des autres pays du monde célèbre du 07 au 12 août, la Semaine mondiale de l’allaitement maternel, édition 2017. A cette occasion, la ministre de la santé publique Ngarmbatina Carmel Sou IV a fait une déclaration pour rappeler l’importance de l’allaitement au sein.

« L’allaitement maternel au-delà d’être l’aliment le plus complet pour le nourrisson, le protège et raffermit les liens entre la mère et l’enfant », a relevé la ministre Ngarmbatina. Pour elle, cet allaitement réduit également les dépenses des ménages. C’est pourquoi, pendant les six premiers mois de sa vie, pour son plein potentiel de croissance et de développement, il est recommandé que l’enfant soit exclusivement allaité par sa mère.

La semaine mondiale de l’allaitement, organisée chaque année au mois d’août par plus de 170 pays est l’occasion pour les autorités tchadiennes d’attirer l’attention des populations sur l’importance de l’allaitement maternel et plus particulièrement de l’allaitement maternel exclusif. Selon Ngarmbatina Carmel Sou IV, celui-ci demeure le maillon essentiel dans la protection de l’enfant.

Le thème de la semaine mondiale cette année est : « Ensemble protégeons l’allaitement ». Pour concrétiser un tel objectif, il est crucial d’informer, de soutenir et de protéger l’allaitement maternel pour que chaque enfant bénéficie de ce droit. A cet effet, « le ministère de la santé publique en collaboration avec tous les acteurs ne ménagera aucun effort pour protéger, promouvoir et encourager l’allaitement maternel au-delà de la symbolique que représente cette semaine », a informé la ministre de la santé publique.

Il est à noter qu’en dépit des efforts consentis par le gouvernement tchadien, force est de constater que le taux de l’allaitement maternel exclusif reste encore trop faible, en comparaison avec la moyenne observée dans la sous-région. A en juger par les résultats de l’EDST (Enquête démographique et de santé au Tchad) de 2014, moins d’1% des enfants âgés de 0 à 7 mois est exclusivement allaité au sein. « Cette situation inquiétante compromet non seulement la santé des enfants mais également le développement social et économique du Tchad », a précisé la ministre Ngarmbatina Carmel Sou IV.