L’interdiction de l’utilisation d’emballages plastiques sur l’ensemble du territoire national est bien respectée à N’Djamena. Par le passé, la commune de la capitale a déployé des moyens énormes pour l’éradication des emballages plastiques appelés communément « leda. »  Les efforts déployés par les autorités pour l’interdiction de « leda » ont porté leurs fruits. Quelques années après la décision de la Maire Mme Marie-Thérèse Mbailemdana, les commerçants conditionnent pain, sucre, pâte, viande/grillée, beignet, gâteau sur les vieux journaux.

La ménagère à son tour, n’a d’autre choix que de venir au marché avec un panier ou se  soumettre à l’emballage de vieux journaux. Mme Ngartonon, la quarantaine révolue, dit qu’il faut acheter un panier de genre durable pour faire les achats. Point de vue que partage totalement Moustapha, vendeur d’huile. «  Avant, je servais l’huile dans les leda, mais maintenant, mes clients viennent eux-mêmes avec leurs bouteilles. Je ne sers que mes meilleurs clients qui achètent de grandes quantités avec mes bouteilles », explique-t-il.

Dans d’autres commerces, les clients sont servis dans des enveloppes. Ce que bon nombre trouvent très bien, même si cela revient cher pour les commerçants.

L’éradication des plastiques (leda) trouve du succès à tel point que d’autres pays d’Afrique ont emboité le pas du Tchad. Malheureusement, l’interdiction de l’utilisation des leda au Tchad ne s’est arrêtée qu’à N’Djamena et ne s’applique pas dans d’autres villes du pays. Malgré cela, aucune mesure d’accompagnement n’a suivi cette décision.