Dans un communiqué de presse signé ce samedi de son porte-parole adoint, PANDO Eric Hervé, la coalition Justice ou Rien, constate avec désolation le manque de lucidité des dirigeants qui procèdent par intimidation et sortie tonitruante contre les travailleurs tchadiens.
“Depuis le début de l’année qui commence, le gouvernement cherche à tout faire pour normaliser la situation. La coalition Justice ou Rien en est fières. Mais cela doit se faire avec élégance. Et donc, l’Etat doit réunir les acteurs et faire une analyse commune de la situation afin que chacun fasse sa proposition pour qu’il y ait consensus. Or le gouvernement de la République du Tchad procède par menace et intimidation. Actuellement, des mesures de coercition pèsent sur les fonctionnaires. Pis, le président pousse le ridicule jusqu’à proposer la réduction du SMIG comme si la fonction publique est régie par le code du travail”, dénonce Justice ou Rien.
Pour PANDO Eric Hervé, personne ne peut s’imaginer qu’un Etat normal ne puisse maitriser ses méandres. L’amateurisme doit s’arrêter, dit-il ajoutant que le pouvoir ne s’imagine pas qu’il est le seul à aimer ce pays et que les autres travaillent contre lui. Si les gens sont fâchés c’est qu’il y a quel que chose qui ne marche pas, martèle la coalition qui regrette qu’un conflit, ne se règle pas avec la force dans un monde civilisé mais avec tact et élégance. Pour cela, nous exigeons que le gouvernement tempère ses ardeurs et dépassionne cette pseudo crise. Il ne sert à rien de s’acharner sur une catégorie de la population. La solution est macroéconomique.
La ’’Coalition Justice ou Rien’’ condamne sévèrement le manque de volonté du gouvernement d’engager un dialogue franc avec la plate forme syndicale, Nous le désignons comme comptable du chaos qu’il planifie.
“Par ailleurs, nous réitérons notre soutien indéfectible à la plate-forme et sommes disposer à nous associer à toutes leurs actions. Nous demandons aux fonctionnaires de rester sereins face aux manœuvres dilatoires du gouvernement et de suivre à la lettre les consignes de la plate-forme syndicale”, note PANDO Eric Hervé