Le Tchad, signataire de la Convention relative aux droits de l’enfant, à l’instar des autres pays du monde célèbre le 28ème anniversaire de sa ratification ce 20 novembre 2017. Le thème de la présente célébration est : « prendre les choses en mains ». A cette occasion, la ministre de la Femme, de la Protection de la petite enfance et de la Solidarité nationale, Mme Kadé Elisabeth a fait une déclaration le samedi 18 novembre à son cabinet.

Pour la ministre de la Femme, de la Protection de la petite enfance et de la Solidarité nationale, la ratification par le Tchad de la Convention relative aux Droits des Enfants est la preuve tangible de l’engagement des plus hautes autorités à œuvrer pour la traduction dans les faits des idéaux de cet instrument international. Ceci, à travers une harmonisation du contexte juridique national et la réalisation des actions qui contribuent à l’amélioration des conditions de vie des enfants.

« La célébration de ce 28ème anniversaire est tout indiquée pour nous, administration publique, société civile et partenaires au développement, de porter un regard rétrospectif sur les acquis en matière de mise en œuvre de la convention et sur les nouveaux défis à relever afin de permettre aux enfants d’espérer à un avenir meilleur. » a indiqué Mme Kadé Elisabeth. Elle a souligné que, l’analyse faite de la mise en œuvre de la convention, révèle en effet que, le cadre juridique de protection des enfants au Tchad s’est amélioré.

Pour preuve, dans le souci d’harmonisation du cadre juridique national avec le contexte international, plusieurs textes nationaux ont été élaborés et plusieurs réalisations faites dans le domaine de l’éducation, de la lutte contre le mariage précoce et le mariage des enfants, l’enregistrement de naissance, la lutte contre la traite des enfants, pour ne citer que celles-ci. « Tous ces efforts sont les preuves matérielles de l’engagement fort des plus hautes autorités de la République à assurer le bien-être de l’enfant tchadien ainsi que de tous les autres enfants vivant sur le territoire national. » a ajouté Mme Kadé Elisabeth.

La Ministre de la Femme, de la Protection de la Petite Enfance et de la Solidarité Nationale, a notifié que malgré les progrès réalisés, plusieurs défis liés à la protection des droits des enfants demeurent et leurs interpellent à plus d’engagement et d’actions aussi bien individuellement que collectivement. Il s’agit entre autres de : la prise en charge des orphelins et enfants vulnérables, les phénomènes des enfants de la rue, des enfants bouviers et des enfants domestiques, la lutte contre le mariage d’enfants et les mutilations génitales féminines.

La ministre Kadé Elisabeth a saisi cette opportunité pour demander à tous les partenaires intervenant dans le cadre de protection des enfants à développer davantage des approches et des actions basées sur les principes de la Convention des Droits de l’Enfant et au regard de leurs engagements y relatif en vue de favoriser l’épanouissement des enfants et leur participation à toutes les actions qui contribuent à sauvegarder leur intérêt supérieur. Pour finir, elle a salué au nom du ministère de la Femme, de la Protection de la Petite enfance et de la Solidarité nationale, les actions entreprises par les partenaires, notamment l’Unicef, le Pnud, l’Unesco et bien d’autres organisations nationales qui œuvrent sans relâche pour la réalisation des attentes des enfants.

Avec L’Info