Le meurtre de Mahjoub Tidjani, étudiant tchadien à l’Université de Kazan en Russie, n’a pas été jusque-là élucidé. Les autorités tchadiennes n’ont pas encore réagi. Aucune information officielle ne circule pour l’heure. Le jeune Mahjoub Tidjani, qui était en 2ème année de Droit à l’Université de la ville de Kazan, capitale fédérale de la République Tatarstan a été retrouvé mort dans la rue au soir du 16 février 2017, non loin de son domicile avec plusieurs coups de poignards sur son corps.  L’enquête pouvant déterminer les circonstances exactes de sa mort a été confiée à la section des meurtres, en charge des affaires particulièrement importantes de la localité dont les résultats sont encore attendus.
Sur la toile dès l’annonce de son assassinat, les Tchadiens ont exprimé leur regret. Surtout la vidéo de son assassinat a fait le tour du monde et a ému plus d’un. L’inaction et le silence jusque-là des autorités Tchadiennes inquiètent. L’Union des Etudiants et Stagiaires Tchadiens de la Fédération de Russie (UESTFR), va même plus loin en demandant la démission de l’Ambassadeur du Tchad en Russie. L’UESTFR estime que le représentant actuel du Tchad dans ce pays est inactif. Pour les Tchadiens de la Russie, un ambassadeur responsable doit se rendre au moins sur le lieu du meurtre. Malheureusement, celui du Tchad ne s’est pas rendu.