L’avenir de la femme tchadienne plus particulièrement de celle musulmane était au centre d’une conférence-débat ce mardi 20 février 2018 à la Maison de la femme. Cette rencontre a été organisée par la présidente du Groupe parlementaire africain des femmes musulmanes de l’Union interparlementaire des États membres de l’OCI, Mansoura Hamed Nouri, en collaboration avec l’Union internationale des femmes musulmanes (UIFM) section du Tchad.

Placée sous le thème « ensemble pour un avenir meilleur », cette conférence vise à amener les femmes musulmanes à s’impliquer davantage pour leur autonomisation afin de garantir un meilleur avenir. La lutte contre l’extrémisme religieux et racial, les mauvaises pratiques dans les sociétés et la lutte pour l’autonomisation de la femme sont entre autres le leitmotiv de la députée Mansoura Hamed Nouri.

Pour elle, la femme musulmane doit s’abstenir de certaines pratiques telles que l’utilisation de son image pour les publicités commerciales inappropriées, qui n’est pas en conformité avec la charia. Selon Mansoura Hamed Nouri les habitudes qui nuisent à la santé de reproduction dans les milieux féminins  tels que le mariage précoce et l’excision doivent être combattues.

Lors de cette conférence-débat, les panellistes ont souligné l’importance de la scolarisation des filles dans une société comme celle tchadienne, avant de citer les femmes qui ont réussi grâce à l’école. D’après Mme Albatoul Zakaria, secrétaire générale de l’UNIFM section Tchad, l’adage selon lequel « éduquer une fille, c’est éduqué toute une nation » a toute son importance donc, il n’est plus question de laisser les filles pour les travaux ménagers.