Condamné à perpétuité pour crime contre l’humanité, crime de guerre, tortures et viols,  par les juges des Chambres Africaines Extraordinaires, l’ancien président tchadien sera fixé définitivement sur son sort à la fin de ce procès qui s’ouvre aujourd’hui 09 janvier  et prendra fin le 20 avril 2017. Cette cour d’appel ne va examiner que les procédures engagées pour juger l’ancien président tchadien. Elle a pour  rôle de vérifier si la procédure a été respectée ou non.  Ceci permettrait au juge malien de confirmer ou d’infirmer la décision prise par les juges de la première instance des  Chambres Extraordinaires Africaines.

Pour MOUNIR Balal, un des avocats commis d’office, il estime que  l’un des juges  Amadi Diouf qui a siégé à la première cour ne remplissait pas les conditions fixées de l’article 11 du statut des Chambres Africaines Extraordinaires. Car, il n’a pas encore rempli  dix ans d’exercice comme indique l’article cité ci-haut. Il mise également sur la non-conformité de certains témoignages. Donc, pour la défense ce verdict du 30 mai est nul et de nul effet.

Pour la partie civile, Maître Jacqueline  se dit très confiante en allant vers cette chambre d’Appel, car le droit qui a été dit et respecté en première instance sera simplement confirmé en procès d’appel.